La boîte à merveille
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Titre : La boîte à merveille
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Genre : Roman
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Auteur : Ahmed Sefrioui
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Date de parution : 1954
Biographie de Ahmed
Sefrioui
Ahmed Sefrioui est né à Fès dans une famille berbère. Son père était
meunier. Il grandit dans la médina, espace prégnant dans son œuvre, en
particulier dans le roman autobiographique La Boîte à merveilles. Ahmed
Sefrioui va à l’école coranique, comme la majorité des enfants de son âge à
l'époque. Le souvenir du fqih, et de ses méthodes particulièrement violentes à
l’égard des enfants, est très présent dans son œuvre. Il fréquente aussi
l’école française puis le collège de Fès. Sefrioui est le fondateur du musée Al
Batha à Fès, ville que l'on retrouve dans la majorité de ses écrits. Il devient
journaliste à L'Action du peuple. Puis il assure des fonctions dans la gestion
et la protection du patrimoine de la ville de Fès. Il entre ensuite à la
direction du tourisme à Rabat. En 1947, il reçoit le Grand prix littéraire du
Maroc, attribué pour la première fois à un Marocain, pour le manuscrit du
Chapelet d'ambre.
PARMI
SES OEUVRES
Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).
La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française.
La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).
Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989).
Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).
La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française.
La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).
Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989).
L'histoire:
La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.
La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.
Résumé général de
l’œuvre :
L’auteur-narrateur personnage raconte son enfance alors qu’il avait six
ans. Par un va et vient entre le point de vue de l’auteur-narrateur adulte et
de l’auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du
narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable
ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l’auteur
raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples
(=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi
que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à
passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d’une
façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un
véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de
quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La figure
calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient
aux mains avec le courtier avant d’acheter les bracelets or et argent à sa
femme.
Cet incident précède l’annonce de la perte du capital dans le souk des
haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté.
Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès
pour travailler comme moissonneur. Après un mois d’absence, il rentre chez lui
pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille
du coiffeur, ce qui lui permet d’exprimer son soulagement quant à ce
dénouement.
Schéma narratif
Etat initial : L'auteur-narrateur
personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase
occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII). L'ampleur
de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs,
il est plongé dans un monde merveilleux.
Elément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
Péripéties : Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
Dénouement : e retour du père.
Situation finale : e retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.
Elément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
Péripéties : Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
Dénouement : e retour du père.
Situation finale : e retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.
Personnages principaux de l'œuvre
Je :C'est
l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi
Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu'il
aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine
montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets
mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées.
La boite à merveille :Le véritable ami du
narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de cuivre, un
minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des
boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou en
cristal de forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une
chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée
par le chat de Zineb.
Lalla Zoubida :la mère du narrateur. Une femme qui prétend être
la descendante du prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux
superstitions. Ses yeux reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint d'ivoire,
une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de
vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille.
Sidi Abdeslem : le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine.
Sidi Abdeslem : le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine.
La chouaffa :Voyante, c'est la principale locataire de Dar
Chouaffa et on l'appelle tante kanza.
Dris El Aouad :C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de
Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb.
Fatma Bziouya :Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari
Allal est jardinier.
Abdelleh :Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires
merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre.
Le fqih du Msid :Maître de l'école coranique. Il somnole pendant
que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de
baguette au hasard.Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des
flammes de colère et qui habitait rue Jiaf.
Lalla Aicha :Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su
rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait
l'orgueil de lalla Zoubida.
Driss le teigneux : idèle serviteur de
Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les
commissions.
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La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui - Résumé,analyse et études
Reviewed by Nourddin erron
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11:22:00 ص
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